Albums illustrés

LE CORNET A SECRETS – ALAIN SERRES, ROZENN BOTHUON

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 » Robin possède un véritable trésor : un cornet qui lui permet de communiquer avec les fleurs, les insectes et les oiseaux. La nature révèle ainsi au jeune garçon bon nombre de ses mystères. Mais l’ours Balo et ses amis voient dans cet objet magique un tout autre intérêt. »

En plus d’être un album tout doux et superbement illustré dans des tons pastels, celui-ci comporte un cornet, identique à celui du petit héros, à monter soi-même !

J’ai énormément aimé l’histoire de Robin, qui communique avec la nature à l’aide de son cornet. Il m’a touchée par son altruisme comme l’ours Balo m’a touchée par sa maladresse. Je conseille cette histoire à des enfants de trois ans et plus, qui pourront profiter de l’histoire dans son intégralité et se servir à leur tour du cornet à secrets. En voilà une vraie histoire à lire le soir !

Albums illustrés

FERME LES YEUX – VICTORIA PEREZ ESCRIVA , CLAUDIA RANUCCI

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« Mon petit frère n’est jamais d’accord avec moi? J’essaie de lui expliquer mais il ne m’écoute pas.

Peut-être que vous avez raison tous les deux, dit maman. Pour le savoir, ferme les yeux… »

Je vous présente à nouveau un superbe album sur la différence, cette fois-ci sur le handicap visuel. Nous rencontrons dans cet album un enfant expliquant à son petit frère ce que sont les arbres, les serpents, et bien d’autres choses de façon plutôt « terre à terre ». Ce dernier n’est jamais d’accord avec lui, et explique à sa façon, avec plus de poésie, ce que son frère nomme. On peut remarquer que les explications de l’aîné sont très visuelles, tandis que celles du cadet sollicitent les autres sens. On comprend, au fil de la lecture, que cet enfant est malvoyant.

Je conseille cet album aux enfants de plus de 6 ans, même si il peut être lu à des plus petits, car il n’est pas aisé de comprendre la dimension du handicap abordé. L’adulte pourrait donc l’expliquer au petit lecteur, lui faire fermer les yeux à son tour pour appréhender différemment une ou deux choses de la vie. Encore une fois, il s’agit d’un sujet important, qui, de la façon dont il est traité, doit amener à la tolérance, au respect et à l’empathie.

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UN  JOUR, DEUX OURS – GHISLAINE ROMAN, ANTOINE GUILLOPPE

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Âge conseillé: Entre 3 et 6 ans.

Un jour, deux ours, c’est l’histoire toute en rimes et en poésie de Samson et d’Igor, deux amis identiques tant que la nuit règne et que le jour n’éclaire pas leur différence…

J’ai apprécié cet album. Il comporte onze double pages, dont dix en noir et blanc. Ce choix prend tout son sens lorsqu’on prend l’histoire dans sa globalité et qu’on a connaissance de la chute. Il y a très peu de texte, une ou deux phrases par double page, mais celles-ci sont toujours très poétiques. Sans en avoir l’air, il traite de l’amitié, mais aussi de la différence, qui est selon moi un sujet important qui se doit d’être abordé avec les enfants.

 

 

L’insoutenable légèreté de l’être – Milan KUNDERA

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Je reviens aujourd’hui après cette longue absence pour vous parler de ma dernière lecture, et pas des moindres.

L’intrigue prend place en République Tchèque, à Prague, au moment du printemps de Prague. On y rencontre plusieurs protagonistes tels que Tomas, Tereza, Sabina et Franz.

Voici ce qui est inscrit sur la quatrième de couverture:

 » Qu’est-il resté des agonisants du Cambodge ? Une grande photo de la star américaine tenant dans ses bras un enfant jaune. Qu’est-il resté de Tomas ? Une inscription : Il voulait le Royaume de Dieu sur la terre. Qu’est-il resté de Beethoven ? Un homme morose à l’invraisemblable crinière, qui prononce d’une voix sombre : « Es muss sein !  » Qu’est-il resté de Franz? Une inscription : Après un long égarement, le retour. Et ainsi de suite, et ainsi de suite. Avant d’être oubliés, nous serons changés en kitsch. Le kitsch, c’est la station de correspondance entre l’être et l’oubli.  »

Ce résumé un peu ambigu, qui s’avère être un passage du livre, ne donne pas forcément envie de l’ouvrir. Pourtant, une fois ouvert, impossible de le refermer. Il aborde différents thèmes, tels que l’amour, l’art… Et soulève des questionnements philosophiques. On aborde aussi les notions de légèreté, de pesanteur, incarnés par différents personnages. Je vous laisse découvrir lesquels.

Malgré la dimension philosophique de ce roman, il n’en reste justement pas moins un roman dont l’histoire nous happe tant le style est fluide et percutant.

Les personnages ont chacun une personnalité bien distincte, on les aime, on les déteste, on les comprend, ou pas.

Comme vous avez pu le comprendre, j’ai énormément aimé ce livre, c’est le genre de livre difficile à chroniquer tant il vous a surpris, tant il vous a troublé, fait réfléchir et vous a retourné le cerveau. C’est un chef d’œuvre. Vous pouvez être sûrs que ce n’est certainement pas le dernier livre de Milan Kundera que je lirai, ou plutôt dévorerai.

Wonder – R.J Palacio

Aujourd’hui, je vous parle d’un livre jeunesse qui m’a fait l’effet d’une bonne bouffée d’air frais !

Cet ouvrage raconte l’histoire d’August, dix ans, né avec une malformation faciale. On le suit pendant son année de sixième, qui est aussi sa première année d’école. On fait à travers cette histoire la connaissance de personnages tous plus attachants les uns que les autres. Je me suis beaucoup attachée au personnage d’August, que j’ai directement eu envie de prendre sous mon aile.

J’ai beaucoup aimé la façon dont le récit est mené, il est divisé en plusieurs parties, chacune du point de vue d’une personne de l’entourage d’August. Le style de l’auteur est fluide, cela rend le livre facile à lire et adapté à de jeunes lecteurs, mais aussi à un public plus âgé car il est une véritable leçon de vie.

Ce roman a été adapté au cinéma : le film est sorti le 20 décembre 2017 et si j’en crois la bande-annonce, il risque d’être fort en émotions !

Des Vies en Mieux – Anna GAVALDA

  Ça y est ! J’ai lu mon premier livre d’Anna Gavalda. Comme vous pouvez le voir, il s’agit du livre Des vies en mieux. Alors, me direz-vous, coup de cœur ou déception ?

  Ça ne fut pas du tout une déception mais je n’irai pas jusqu’à dire que ce fut un coup de cœur. Tout d’abord il faut savoir que ce livre comporte trois histoires différentes et indépendantes les unes des autres.

  Nous avons d’abord celle de Billie, jeune fille issue d’un milieu défavorisé qui fait la rencontre d’un garçon qui lui fait aimer le théâtre et la vie.

   Ensuite vient l’histoire de Mathilde, 24 ans, qui oublie un sac rempli d’argent dans un café. Quelques jours plus tard, un inconnu le lui rend. Cette rencontre va bouleverser le cours de sa vie.

  Enfin, nous pouvons lire le récit de Yann, 26 ans, qui va se voir transformé et va vouloir tout recommencer après avoir dîné avec ses voisins de palier.

  J’ai dû persévérer dans ma lecture de l’histoire de Billie car je n’accrochais pas au style un peu brut employé par l’auteur. Je me suis aperçue en avançant dans le livre qu’Anna Gavalda adapte à merveille son style à chacun de ses narrateurs, c’est ce qui m’avait rebutée au début, mais il est vrai que ce style un peu « cru » collait bien au personnage de Billie.
Je trouve que les personnages de Mathilde et Yann ont été moins développés, j’aurais aimé en savoir plus sur eux, je reste donc un peu sur ma faim.

  Globalement, Des vies en mieux a été une bonne lecture, se lisant relativement rapidement, mais qui n’a, pour moi, rien de rare.

Tortues à l’infini – John GREEN

Après avoir lu et plus ou moins apprécié les œuvres précédentes de cet auteur culte, je me devais de lire Tortues à l’infini. Et je dois dire que j’ai été agréablement surprise.

On fait, dans ce livre, la connaissance de la narratrice, Aza Holmes, 16 ans. Aza est en proie à des pensées obsessionnelles, et cela la handicape dans sa vie d’adolescente. Heureusement, elle est épaulée par sa Meilleure et Intrépide Amie Daisy qui l’entraîne d’ailleurs dans l’enquête sur la disparition du milliardaire Russell Pickett car une belle récompense est à la clé. Aza devra alors renouer avec le fils du disparu, Davis. Je ne vous en dis pas plus…

Ce livre est le plus personnel que John Green ait écrit, il évoque à travers Aza ses propres troubles psychiques. On remarquera d’ailleurs qu’il adresse des remerciements à ses médecins. J’ai été touchée par ce sujet dont je suis proche, ainsi que par la lutte d’Aza contre ces pensées qui l’assaillent.

Comme toujours, la plume de John Green est fluide, efficace et juste. Ce roman est tout à fait accessible pour des adolescents, il leur est d’ailleurs destiné, mais des adultes pourront également y trouver leur compte. Les 338 pages de ce livres se lisent à une vitesse folle tant on vit avec les protagonistes, et tant il nous fait vibrer, tout simplement.

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