Je reviens aujourd’hui après cette longue absence pour vous parler de ma dernière lecture, et pas des moindres.
L’intrigue prend place en République Tchèque, à Prague, au moment du printemps de Prague. On y rencontre plusieurs protagonistes tels que Tomas, Tereza, Sabina et Franz.
Voici ce qui est inscrit sur la quatrième de couverture:
» Qu’est-il resté des agonisants du Cambodge ? Une grande photo de la star américaine tenant dans ses bras un enfant jaune. Qu’est-il resté de Tomas ? Une inscription : Il voulait le Royaume de Dieu sur la terre. Qu’est-il resté de Beethoven ? Un homme morose à l’invraisemblable crinière, qui prononce d’une voix sombre : « Es muss sein ! » Qu’est-il resté de Franz? Une inscription : Après un long égarement, le retour. Et ainsi de suite, et ainsi de suite. Avant d’être oubliés, nous serons changés en kitsch. Le kitsch, c’est la station de correspondance entre l’être et l’oubli. »
Ce résumé un peu ambigu, qui s’avère être un passage du livre, ne donne pas forcément envie de l’ouvrir. Pourtant, une fois ouvert, impossible de le refermer. Il aborde différents thèmes, tels que l’amour, l’art… Et soulève des questionnements philosophiques. On aborde aussi les notions de légèreté, de pesanteur, incarnés par différents personnages. Je vous laisse découvrir lesquels.
Malgré la dimension philosophique de ce roman, il n’en reste justement pas moins un roman dont l’histoire nous happe tant le style est fluide et percutant.
Les personnages ont chacun une personnalité bien distincte, on les aime, on les déteste, on les comprend, ou pas.
Comme vous avez pu le comprendre, j’ai énormément aimé ce livre, c’est le genre de livre difficile à chroniquer tant il vous a surpris, tant il vous a troublé, fait réfléchir et vous a retourné le cerveau. C’est un chef d’œuvre. Vous pouvez être sûrs que ce n’est certainement pas le dernier livre de Milan Kundera que je lirai, ou plutôt dévorerai.